Title | Nous Les Amoureux 1 |
Agency | BABEL |
Campaign | Nous Les Amoureux |
Advertiser | Ministère de la Santé et des Solidarités |
Brand | Santé Publique France (SPF) |
Date of First Broadcast/Publication | 2021 / 5 |
Business Sector | Racial/Ethnic/Minority/Disability Awareness |
Tagline | Face à l’intolérance, à nous de faire la différence. |
Philosophy (original language) | Cette campagne signée « Face à l’intolérance, à nous de faire la différence. » est née de la découverte d’une chanson intitulée « Nous les amoureux », interprétée pour la première fois par Jean-Claude Pascal en 1961. Cette année-là, en plus de gagner l’Eurovision pour le Luxembourg, elle devient numéro 1 des ventes en France. Mais ce n’est que bien plus tard que Jean-Claude Pascal confirmera le double sens de ses paroles. En effet, il ne s’agit pas d’une chanson d’amour comme les autres : c’est un hymne à l’amour réprimé des couples homosexuels. C’est donc pour la beauté de sa mélodie, de ses paroles et de son histoire que « Nous les amoureux » a été choisie pour devenir le thème musical de la campagne de lutte contre les discriminations et toutes formes de LGBT-phobie. Ainsi, la particularité de cette campagne est de prendre le contrepied de la haine et de prôner l’amour. Une approche résolument positive qui vise à propulser l’acceptation des personnes LGBT comme nouvelle norme culturelle. La campagne poursuit un double objectif : faire changer les regards sur les personnes LGBT et, plus encore, inciter chacun à « faire la différence ». Parce qu’en matière d’acceptation, chacun peut jouer un rôle pour faire reculer les discriminations, en manifestant son soutien à ses proches LGBT et en s’opposant aux situations de discriminations dont il est témoin. À travers le #JeFaisLaDifférence, la campagne appelle donc chacun d’entre nous à interroger son propre rapport à la différence et à avancer vers davantage d’acceptation, créant ainsi un véritable phénomène de société. |
Problem (original language) | À l’occasion de la Journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie qui aura lieu le 17 mai prochain, Santé publique France a souhaité prendre la parole afin de sensibiliser et mobiliser les Français autour de l’acceptation des minorités sexuelles et de la nécessité de faire cesser les discriminations LGBTphobes. À la faveur de cette commande, et alors que nous espérions qu’en 2021 cela n’était plus un sujet, nous avons découvert l’ampleur du problème et compris que la lutte contre les discriminations à l’égard des personnes LGBT relevait d’un véritable enjeu de santé publique. Ainsi, nous avons notamment pu constater que : En 2017, un tiers des homosexuels masculins a subi des injures ou des agressions liées à leur orientation sexuelle au cours des douze derniers mois : 20% ont été victimes de discrimination dans un lieu public, 10% sur leur lieu de travail ou d’études et 9% au sein de leur famille (Enquête Rapport au sexe 2019, Santé publique France). En 2016, 22% des femmes lesbiennes ont déclaré avoir été stigmatisées dans l’espace familial, 20% dans l’espace médical, 19% au travail (Enquête SexoFSF, 2016). Or on observe que les discriminations engendrent un risque accru sur la santé physique et mentale des personnes LGBT (infection à VIH et autres IST, pensées suicidaires et tentatives de suicides). Paradoxalement, ces chiffres sont aussi la marque d’une évolution de la société en faveur des personnes LGBT : face aux violences et à la haine, la parole des personnes discriminées se libère, car la France est de plus en plus acceptante : 85% des Français considèrent que l’homosexualité est une façon normale de vivre sa vie, contre 24% en 1975 (sondage Ifop pour la Fondation Jasmin Roy, en partenariat avec la Fondation Jean-Jaurès et la DILCRAH, 26 juin 2019). S’il est donc vrai que la France n’a jamais été aussi tolérante, acceptante et bienveillante qu’aujourd’hui en matière de diversité sexuelle, et que la tolérance et l’ouverture d’esprit font leur chemin, alors cela doit être glorifié. Dans ce contexte, nous avons pris le parti de montrer la voie à suivre plutôt que le clivage et la division de l’opinion. En effet, si l’indignation face aux discriminations peut être mobilisatrice sur le plan émotionnel, elle ne permet plus de créer une dynamique suffisante pour faire évoluer les représentations et les comportements. Là, nous voulons susciter l’adhésion de tous les publics, y compris les plus concernés, en adoptant une approche positive et inclusive du sujet. Il s’agit d’une prise de parole qui marque le rassemblement et le consensus. |
Media Type | Outdoor/Out of Home |
Length | |
Soundtrack | « Nous les amoureux » Jean-Claude PASCAL |
Creative Director | Laurent Nuyen |
Creative Director | Jean-Laurent Py |
Art Director | Grzeskowiak Louis |
Copywriter | Cédric HAMELIN |
Head of TV production | Jeanne Halfon |
Brand Director | Nicolas Kabassakalis |
Account Director | Coline Moreau |
Account Director | Laura Delbourgo |
Project Manager | Hapsa DIA |
Founding Partner | Julie Espalioux |
Head of Social Media | Céline MOUQUET |
Advertising Manager | Claudine Tanguy |
Advertising Manager | Nathalie LYDIÉ |
Advertising Manager | Lucile Bluzat |
Advertising Manager | Nicolas ÉTIEN |
Advertising Manager | Lucie DUCHESNE |
Production Company | Caviar Paris |
Director | Lucy Luscombe |
Photographer | Maciek POZOGA |
Post Production | FIRM |
Sound | Circonflex |
Music Composer | Jacques DATIN |
Author | Maurice VIDALIN |
Music Licensing | Bagatelle SA |
Production Company | STUDIO CONVERSATION |
Production Company | Allsound |
Media Agency | Dentsu Aegis Network |
Associate Director, Media | Julien LE SEC’H |
Media Consultant | Laurine BIESSY |