Citroën s’est toujours posée comme une marque audacieuse, dans les modèles qu’elle a conçus comme dans ses fulgurances publicitaires (d’André Citroën qui pose son nom sur la Tour Eiffel, au fameux spot du porte-avions en passant par Grace Jones). Accompagnée de sa nouvelle équipe marketing et de son agence BETC, Citroën renoue avec une communication en rupture en dévoilant un nouveau territoire visuel mondial.
L’agence BETC est partie d’un constat simple : les territoires visuels de l’ensemble des marques automobiles dans le monde sont quasiment interchangeables. L’ennui règne. Ils obéissent tous à la même recette : prenez une voiture, généralement colorée et « glossy ». Posez-là sur un fond urbain d’un quartier moderne. Rajoutez un rayon de soleil dans un coin et parfois un ou deux passants. Placez un logo et une mensualité, et vous y êtes.
Il revient à une marque comme Citroën de bousculer cet ordre établi et de remettre de l’émotion dans la communication automobile. Et si le territoire visuel de la marque provoquait une sensation ? Et si on renouait avec le plaisir esthétique en digital, en presse, en affichage, en concession ? Et si le display et autres contenus digitaux ne se contentaient pas d’être des mises au format mais s’animaient vraiment ?
Exit le réel, le nouveau territoire visuel de la marque aux chevrons s’exprime graphiquement : les nouvelles couleurs et formes qui expriment clairement le positionnement ou le bénéfice du véhicule viennent sublimer la voiture exposée, seul élément réel de la composition.
Chaque sujet aboutit à un motif coloré, épuré et graphique, à l’instar des affiches publicitaires des années 50-60 de Widmer, Itten, Grignani et autres graphistes Suisses de l’époque, et notamment celles de la marque dans les années 60 sous l’égide de Robert Delpire dont BETC s’inspire en le réinterprétant.